Huntington’s disease research news.

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EuroBuzz News: jour 1

EuroBuzz news: jour 1. Rportage au European Huntington’s Disease Network à Stockholm

Translated by Nicolas Casadei

Notre premier rapport journalier de la rĂ©union europĂ©enne contre la maladie de Huntington Ă  Stockholm. Suivez-nous sur Twitter ou sur Facebook Ă  HDBuzzFeed. VidĂ©o de la session en direct la journĂ©e de l’Euro Buzz – avec des nouvelles, des interviews et des nouvelles fonctionalitĂ©!

Vendredi 14 septembre 2012

08:11 – Bienvenue sur Eurobuzz 2012, Ed Wild & Jeff Carroll en direct depuis la confĂ©rence Euro Huntington’s Disease Network de Stockholm.

Plus de 600 participant au EHDN 2012 Ă  Stockholm.
Plus de 600 participant au EHDN 2012 Ă  Stockholm.

8:43 – * Ed: * athlète paralympique et adjoint au maire de Göteborg David Lega accueille la confĂ©rence Euro Huntington’s Disease Network Ă  Stockholm.

8:48 – * Jeff: * quelle idĂ©e magnifiques de commencer cette confĂ©rence par David Lega – athlète, homme d’affaires et militant pour la cause des handicapĂ©s. Il dira : « Je resterais handicapĂ©, mais pas seulement handicapĂ©. »

09:12 – * Ed: * Michael Hayden (UniversitĂ© British Columbia): moins de 1 personne sur 1000 ont un risque de 50% ou 25% de dĂ©velopper la maladie de Huntington. Et le risque de porter un gène Ă  risque peut ĂŞtre de 5% dans la population gĂ©nĂ©rale.

9:22 – * Jeff: * Michael Hayden (UBC) annonce que Huntington est plus frĂ©quente qu’on ne le pensait – put ĂŞtre plus que 15 pour 100 000. Plus surprenant encore, cela signifierait que 1 personne sur 1 000 ont un parent ou un grand-parent avec Huntington.

9:45 – * Jeff: * Cristina Sampaio, directeur clinique au CHDI – Quel genre d´essais clinique devons nous choisir? Nous prĂ©conisons des essais plus petits, et plus souples dans l’espoir de tester des mĂ©dicaments plus rapidement. Son organisme travail ardument pour prĂ©parer le terrain Ă  ces nouveaux essais.

9:50 – * Ed: * Cristina Sampaio, ancienne directrice de l’Agence europĂ©enne de mĂ©decine, reste positive sur le fait que des traitements peuvent Ă©merger pour soigner Huntington. De nombreux mĂ©dicaments et approches de traitement rĂ©cents sont prometteurs, et proche d´être en essais clinique. Les futurs mĂ©dicaments ciblent la prĂ©vention, modification ou les symptĂ´mes, voire mĂŞme une combinaison de ces effets. Mais les essais cliniques ont besoin d’ĂŞtre plus intelligemment conçu, plus petit et plus prĂ©cis.

10:25 – * Ed: * Alexandra Durr (Paris): plus tĂ´t nous pourrons traiter Huntington, plus nous serrons efficace. Cela signifie que nous avons besoin de dĂ©tecter les premiers symptĂ´mes. Les porteurs de Huntington peuvent faire face Ă  une quantitĂ© surprenante d´atrophie (rĂ©trĂ©cissement) du cerveau sans avoir de symptĂ´mes.

10:32 – * Jeff: * Le groupe d’Alexandra Durr a Ă©tudiĂ© des personnes porteuses de la mutation et a constatĂ© qu’ils apprennent diffĂ©remment – mĂŞme avant qu’apparaisse la maladie. En rĂ©alisant des tests cognitifs, les patients rĂ©pondent moins bien aux sanctions et mieux aux rĂ©compenses liĂ©es Ă  l’apprentissage. Une raison de plus d’ĂŞtre gentil!

11:23 – * Ed: * Hugo Aguilaniu (Lyon, France) : quels gènes liĂ©s au vieillissement pourrait nous Ă©clairer sur la maladie de Huntington? En effet, des vers possĂ©dant certaines mutations gĂ©nĂ©tiques vivent beaucoup plus longtemps que la normale. Serait-ce une piste pour accroitre la santĂ© des cellules malades ?

11:55 – * Ed: * WĹ‚odz Krzyzosiak – l´ARN messager codant certaines maladies gĂ©nĂ©tiques est lui-mĂŞme toxique, et non pas seulement les protĂ©ines. L’Ă©tude de l’ARN messager, ainsi que des protĂ©ines liĂ©es Ă  l’ADN, pourrait aider Ă  comprendre et Ă  traiter des maladies comme Huntington.

12:19 – * Jeff: * Truant Ray, de l’UniversitĂ© McMaster, cherche Ă  comprendre le rĂ´le du gène causant Huntington. Étonnamment, cela reste toujours un mystère.

12:20 – * Ed: * Ray Truant (Canada) – la protĂ©ine huntingtine provoque la maladie de Huntington, mais que fait-elle exactement? La protĂ©ine huntingtine Ă  diffĂ©rents rĂ´le dans notre organisme. C’est l’un des plus grosses protĂ©ines dont nous disposons. La protĂ©ine huntingtine compte beaucoup de pièces un peu comme des ressorts. La compression ou l’Ă©tirement de huntingtine sont-ils important? La protĂ©ine huntingtine est capable de se dĂ©place au sein des cellules. Des marquages chimiques permettent Ă  cette protĂ©ine de contrĂ´ler ses mouvements. La protĂ©ine mutante Ă  elle trop de marquages dit « phospho ». Cela peut l’amener Ă  s’accumuler dans le noyau de nos cellules. Il est aussi reconnu que la protĂ©ine huntingtine est impliquĂ©e dans la rĂ©ponse au stress physique et chimique. Fascinant.

12:36 – * Ed: * Nous avons vraiment besoin de comprendre le rĂ´le de la protĂ©ine huntingtine dans sa conformation normale et mutante si nous voulons battre Huntington. Le travail de Ray est vraiment important.

12:38 – Jeff & Ed interview Ray et d´autres scientifiques travaillant sur Huntington Ă  18 heures CET. La vidĂ©o serra en ligne plus tard sur HDBuzz.net

12:39 – * Ed: * Ray annonce que les spirales de la protĂ©ine huntingtine forment une Ă©pingle Ă  cheveux. L´expansion de CAG causant la maladie de Huntington modifierait ceux-ci. Il existe des molĂ©cules pouvant changer le nombre de tags phospho ajoutĂ©s sur la protĂ©ine et modifiant son pliage et ses mouvements dans les cellules. Ray appelle cette hypothèse  » les gonds rouillĂ©s » la mutation rĂ©duisant la flexibilitĂ© de la protĂ©ine huntingtine, l´empĂŞchant d’intervenir sur les cellules subissant un stress. Ray pose une question intĂ©ressante: la protĂ©ine huntingtine est-elle impliquĂ©e dans d’autres maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives comme la maladie d’Alzheimer, de Parkinson et la SclĂ©rose LatĂ©rale Amyotrophique?

Un exemple de IRMf - les régions du cerveau qui sont activées à un moment donné (en rouge) peuvent être distingués de ceux qui sont moins actives (en bleu). Ce type d'image permet aux scientifiques de cartographier les parties du cerveau utilisés par une personne pour résoudre un problème.
Un exemple de IRMf – les rĂ©gions du cerveau qui sont activĂ©es Ă  un moment donnĂ© (en rouge) peuvent ĂŞtre distinguĂ©s de ceux qui sont moins actives (en bleu). Ce type d’image permet aux scientifiques de cartographier les parties du cerveau utilisĂ©s par une personne pour rĂ©soudre un problème.

12:50 – * Ed: * C´est l´heure du dĂ©jeuner Ă  Stockholm. Plus de mises Ă  jour ultĂ©rieures. Large public de scientifiques et de cliniciens

14:00 – * Ed: * Nous sommes de retour! Juliana est Bronzova discutent de la stratĂ©gie scientifique du EHDN pour lutter contre la maladie de Huntington. EHDN coordonne et appuie tous les aspects de la recherche sur la maladie de Huntington y compris le soutien d’essais cliniques

14:17 – * Ed: * Oliver Quarrell (Sheffield, Royaume-Uni) fait le point sur les recherches de son groupe travaillant sur la maladie Huntington juvĂ©nile – environ 1 patient sur 20 dĂ©veloppe les symptĂ´mes avant l’âge de 20 ans – et considère que la forme juvĂ©nile de Huntington n’est pas Ă©tudiĂ©e d´assez près.

14:19 – * Ed: * Une nouvelle Ă©tude de EHDN’s Registry Ă©tudie des jeunes patients en Europe. 40 personnes forme juvĂ©nile de Huntington inscrits Ă  ce jour!

14:20 – * Ed: * Quarrell annonce que ces cas juvĂ©niles de Huntington commencent plus tĂ´t, mais il se demande s´ils ne progressent pas plus rapidement? Alors pourraient-ils ĂŞtre utiles pour tester des mĂ©dicaments plus rapidement? Pour le moment nous ne savons pas si ces les mineurs atteins de Huntington dĂ©veloppe la maladie plus rapidement, mais une Ă©tude utilisant des scanners cĂ©rĂ©braux est en cours. De plus, chez ces personnes, la longueur de rĂ©pĂ©tition de CAG est plus grande. Les rĂ©sultats prĂ©liminaires en IRM montrent que plus le nombre de CAG est long, plus l´atrophie cĂ©rĂ©brale est rapide. C´est pour cela que la manière  » traditionnelle  » d’Ă©valuer la progression de la maladie de Huntington n’est pas idĂ©ale chez ces jeunes patients. EHDN JHD met en place de nouvelles Ă©chelles et de nouveaux questionnaires.

14:27 – * Ed: * Katia Youssov prĂ©sente les derniers rĂ©sultats du groupe de travail sur la maladie de Huntington Ă  un stade avancĂ© nommĂ©  » Advanced HD « . Le principal objectif du groupe Advanced HD est de promouvoir de meilleurs soins. Une brochure d’orientation est en cours d’Ă©laboration. Comme les patients juvĂ©niles, il n´existe pas encore de mĂ©thode pour mesurer les symptĂ´mes chez des patients prĂ©sentent des symptĂ´mes avancĂ©s de la maladie, rendant difficile les essais cliniques. Le groupe Advanced HD a dĂ©veloppĂ© une nouvelle Ă©chelle, le UHDRS-FAP, afin de soutenir des essais cliniques portant sur les phases tardives de la maladie.

14:39 – * Ed: * Simon Brooks (Cardiff, Royaume-Uni) Ă©tudie les effets de l’exercice chez les souris atteint de Huntington, imitant la physiothĂ©rapie chez les humains. Une souris atteint de Huntington peut courir 5 km en une nuit! Certains types d’exercice chez la souris sont plus bĂ©nĂ©fiques que d’autres. Quand les souris courent frĂ©quemment sur la roue, les effets protecteurs sont plus prononcĂ©s. Les souris les plus protĂ©gĂ©es atteignent des vitesses plus Ă©levĂ©e. Les souris courant le plus sur la roue sont aussi celle prĂ©sentant le moins d´atrophie cĂ©rĂ©brale.

14:51 – * Ed: * Monica Busse (Cardiff, Royaume-Uni) dirige le groupe de physiothĂ©rapie au EHDN afin d´amĂ©liorer les mĂ©thodes de physiothĂ©rapie chez les patient atteint de Huntington. Le groupe de physio d’EHDN prĂ©pare un DVD fondĂ©e appelĂ©  » exercer ses dĂ©placements » pour les personnes atteintes de la maladie de Huntington. Ce groupe collabore avec plusieurs autres communautĂ©s afin de mettre au point des exercices permettant de trouver des solutions pour rester actif malgrĂ© la maladie.

15:14 – * Ed: * Mike Orth (Ulm, Allemagne) l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale chez les personnes atteintes de la maladie de Huntington. Les cerveaux de patients atteints de Huntington montrent une activitĂ© au repos, et des connexions entre les zones les plus importants dans la maladie de Huntington diffĂ©rentes que chez des individus sains. Nous interviewerons Mike Orth plus tard – les vidĂ©os seront disponibles dans peu de temps.

15:20 – * Jeff: * Mike Orth, neurologue Ă  l’UniversitĂ© d’Ulm, Ă©tudie les changements dans le « câblage  » du cerveau chez les patients. Ce sont les parties du cerveau qui sont actives quand nous sommes « au repos » et ne pensons Ă  rien de particulier. Lorsque nous nous concentrons sur quelque chose de spĂ©cifique, ces rĂ©gions du cerveau se mettent au repos. Chez les porteurs de la mutation provoquant Huntington, se repos est incomplet, pour des raisons qui ne sont pas encore claires. Des scientifiques comme Michael Orth utilise une technique appelĂ©e « imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique fonctionnelle », ou IRMf, pour Ă©tudier quelles parties du cerveau sont actives Ă  un moment donnĂ©.

15:27 – * Ed: * Nellie Georgiou-Karistianis (Australie) parle aussi de l’activitĂ© du cerveau. Dr GK utilise des tests particuliers afin d´observer par IRMf les stimulations et les fonctionnements du cerveau chez les patient atteint de Huntington. En effectuant ses expĂ©riences Ă  des intervalles de temps donnĂ©, nous pouvons observer quels changements apparaissent durant Huntington, afin de pouvoir Ă©tablir l’effet positif des traitements.

15:35 – * Ed: * Ellen ‘t Hart (Leiden, Pays-Bas) a Ă©tudiĂ© des patients et les motifs diffĂ©rents de symptĂ´mes moteurs dans Huntington. Certains patients prĂ©sentent plus de chorĂ©e (mouvements involontaires) et d’autres ont plus de rigiditĂ©. Mais la cause de ces changements n´est pas connue. En utilisant l’Ă©tude EHDN, elle a identifiĂ© les deux groupes de patients et estimĂ© les capacitĂ©s de rĂ©flexion entre les deux groupes. Les patients prĂ©sentant une forte chorĂ©e ont tendance Ă  garder une meilleure rĂ©flexion et des capacitĂ©s fonctionnelles que les patients de patients atteints de rigiditĂ©.

17:09 – * Jeff: * Patrik Brundin, de l’Institut Van Andel, termine la rencontre avec un examen des efforts Ă  fournir pour utiliser des cellules souches afin de rĂ©parer les dommages du cerveau dans des modèles animaux et chez les patients atteint de Huntington.

17:12 – * Ed: * Patrick Brundin (Van Andel Institute): Des essais de greffes de cellules fĹ“tales sont encore en cours d’Ă©laboration, ainsi que des traitements basĂ© Ă  partir de cellules souches.

Pour en savoir plus

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